Des trucs et des machins
Des trucs et des machins
Je sui trop con, j’ai besoin de prendre des trucs et des machins pour de nouveau ressentir l’accélération d’une course dans la forêt, d’une chevauchée sur la falaise.
C’est le malaise, je ne sens plus mes jambes à mesure que ma tête se rempli de trucs et de machins.
Je veux courir, retrouver le goût de la chasse, l’odeur de la terre mouillée et celle du lapin que je traque.Je fais du sport dans une salle pour ne pas atrophier mes muscles engourdis par une vie d’abruti.
Je veux ressentir toutes ces excitations qui ont submergées ceux et celles qui traversèrent les millénaires pour nous faire nous.Pour me sentir vivre je saute à l’élastique, pour me sentir vivre j’ai besoin de me voir mourir.
Comme je ne chasse plus, comme je n’ai plu de prédateurs directs, sinon ces cailloux qui tournent et vont tout autour dans les cieux, j’ai fini de courser le gibier, et j’ai fini par m’assoupir.
Embrumée ma cervelle par les ficelles de ces demoiselles, envoûtée ma tronche devant ces tranches de vies offertes au sexe filmé et rémunéré.Je suis devenu un con, un comble pour cette Terre qui me comble.
Je prends des trucs et des machins pour oublier ces sinistres décombres enfouis à la hâte.
Cyril
Je sui trop con, j’ai besoin de prendre des trucs et des machins pour de nouveau ressentir l’accélération d’une course dans la forêt, d’une chevauchée sur la falaise.
C’est le malaise, je ne sens plus mes jambes à mesure que ma tête se rempli de trucs et de machins.
Je veux courir, retrouver le goût de la chasse, l’odeur de la terre mouillée et celle du lapin que je traque.Je fais du sport dans une salle pour ne pas atrophier mes muscles engourdis par une vie d’abruti.
Je veux ressentir toutes ces excitations qui ont submergées ceux et celles qui traversèrent les millénaires pour nous faire nous.Pour me sentir vivre je saute à l’élastique, pour me sentir vivre j’ai besoin de me voir mourir.
Comme je ne chasse plus, comme je n’ai plu de prédateurs directs, sinon ces cailloux qui tournent et vont tout autour dans les cieux, j’ai fini de courser le gibier, et j’ai fini par m’assoupir.
Embrumée ma cervelle par les ficelles de ces demoiselles, envoûtée ma tronche devant ces tranches de vies offertes au sexe filmé et rémunéré.Je suis devenu un con, un comble pour cette Terre qui me comble.
Je prends des trucs et des machins pour oublier ces sinistres décombres enfouis à la hâte.
Cyril
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